Quelques fables des élèves de 1er à l’attention de Baba et Hippo (cours de français)

Hippo et Baba

Monsieur le chat, Hippo

Sur son meuble bien haut

Scrutait les environs

À la recherche d’action.

La vieille chienne, Baba,

Qui passait par-là, l’interrogea

« Qu’attends-tu de si spécial ?

Ce couloir est banal ! »

Hippo répondit

« Figure-toi que lundi

J’ai vu ton maître

Avec son ancêtre.

Il lui a dit d’un air narquois 

Qu’il voulait partir sans toi. »

« Blasphème !

Créature malsaine !

Il ne ferait jamais ça ! 

Ton commérage te coutera un bras. »

Sur ces mots Baba partit

Et le chat descendit

Pour carapater à la gamelle du chien.

Il ajouta :

« Qu’elle est belle, ma ruse

Pour éloigner cette buse

Je peux dès à présent

Manger ses croquettes allègrement. »

Attention

Aux commères !

Joline

Baba – Hé, Hippo !

Hippo – Quoi encore ? Je suis en train de faire popo…

Baba – T’as pas de petites croquettes à me décaler ?

Hippo – Encore ? C’est la troisième fois aujourd’hui ?! J’en ai marre de te décaler toute ma ration de croquettes !

Baba – Roooh ! Allez, c’est la dernière fois de la journée que je te demande, steuplé !

Hippo – Non c’est non Baba !!

Baba – Vas-y, reste tranquille, si tu ne veux pas que je te goume ton autre côté, file-moi ces croquettes !

Hippo – Alors déjà … C’EST UNE FUCKING VOITURE QUI ME L’A FAITE, CETTE BRÛLURE ET PAS TON DERRIÈRE TOUT RASÉ QUE JE SACHE !!! Et mes dernières croquettes, je les ai décalées à Rabiaa !

Baba – On avait dit qu’on ne parlait pas de ça …

(Baba triste alla se lamenter sur son canapé)

(Hippo, fier de sa punchline, s’en alla tout bouffi en lâchant sur son passage un pet)

Comme quoi, rien ne sert de fulminer, il faut péter à point …

Alexandre

Hippo et Baba

Amis de longue date

Marchaient patte dans la patte

Allant de ça, de là,

Parlant de leurs vies

Qui bientôt seront finies.

« Pense quand même à te laver ! »

Dit Hippo au canidé

« Et toi, à te coiffer ! »

Répond Baba, embêtée.

Les deux amis,

Pliés en quatre

Continuèrent leur route

En jouant leur dernière note.

Garde bien ton ami

Jusqu’à la fin de ta vie

Et heureux tu mourras

Dans le creux de ses bras.

Paul

Baba : Hé, Hippo ?

Hippo : Oui ? Quoi ?

Baba : Jean ne veut pas m’emmener dans sa maison !

Hippo : Je sais, moi, non plus !

Baba : Il nous abandonne à Scho !

Hippo : Heureusement qu’on est deux !

Baba : Oh oui ! Tu sais, tu es mon meilleur ami.

Hippo : Pour moi, tu l’es aussi.

Baba : Tu sais quoi ? même si Jean nous abandonne, à deux on s’en sortira.

Hippo : Oui, c’est vrai. Avec tous les élèves qui nous entourent, de l’attention, on n’en manquera pas.

Baba : Allez, n’y pensons plus, n’y pensons pas !

Hippo : On fait un tour dans la forêt ?

Baba : Allez ! c’est parti !

(Quand tu te sens abandonné, va voir un ami, lui, saura toujours te consoler.)

Lou

Baba et Hippolyte se promenant en amont du Vidourle, rencontrèrent un castor nageant près du bord.

Le Castor nageant à l’envers, prétendant faire le mort, amusa Baba qui bientôt se prêta au jeu.

Baba dit : « Regarde, Hippolyte… ! »

À suivre dans le prochain épisode…

(Attention ! Être suicidaire, ça tue !)

Camille

Baba et Hippolyte s’en allèrent à la chasse.

Baba, par sa taille et son agilité est avantagée,

Mais Hippo, lui, est rusé.

Baba sûre d’elle se mit à courir,

Elle chassait comme un fusil

Mais ne chassa rien.

Hippo couché derrière un livre

Guettait en léchant ses lèvres

Et réussit à attraper un lièvre

Il dit : « Tu vois, mon amie, parfois il vaut mieux réfléchir

Que courir ! »

Baba et Hippo partagent le lièvre

Puis rentrent à Scho, patte dessus

Patte dessous.

Kilian

Voici une chienne, Baba, elle a le poil dru, elle est âgée. Elle a la voix grave et les dents noires car avec le temps, elles se sont usées.

Et voici Hippo, un chat vieux, lui aussi.

Hippo est très moqueur. Il a un caractère de chien.

Un jour, Hippo se balade dans les couloirs de Scho.

Il rencontre Baba qui, elle, était couchée au pied d’Elisa.

Hippo lui dit : « Toi, Baba, tu es toujours collée aux humains ! »

Baba qui n’entendait pas bien ouvre les yeux mais ne dit rien.

Quelques jours plus tard, Hippo s’est retrouvé coincé dans un arbre et demandait à Baba de lui venir en aide.

Baba lui dit alors : « Maintenant que tu es coincé en haut de cet arbre et qu’aucun humain n’est ton ami, tu y resteras bloqué. »

Quelques heures après, le chat réussit à descendre et Baba lui dit : « Soit plus proche des gens, tu pourras un jour avoir besoin de leur soutien ».

(Chacun doit tisser des liens car nous sommes tous dans le même bateau et nous pouvons compter les uns les autres.)

Mélissa

 

 

Hippo, chat sauvage et déjà mort cinq fois

Le poil puant, toujours perché sur son toit

S’en alla un jour rendre visite à Baba.

Il prit son manteau et son cabas

Accourut vers la demeure de son amie.

Baba, grande, poilue et l’œil marri,

Ouvra la porte et s’étonna :

« C’est donc toi, mais que fais-tu là ? »

Hippo, essoufflé, s’éponge le front et balbutia :

« Je viens te dire que Jean s’en va ! »

Adzo


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